Atelier 5 – L’art des réseaux

Atelier dirigé par François-Joseph Lapointe

Le 27 février 2014
9 h 00 à 15 h 30

Les réseaux sont partout : il existe des réseaux sociaux, des réseaux alimentaires, des réseaux de transport et des réseaux de gènes, pour n’en nommer que quelques-uns. Cela dit, les théories des graphes sur lesquelles est basée l’analyse des réseaux sont difficiles à saisir, que l’approche soit mathématique ou computationnelle. Dans cet atelier, M. Lapointe présentera certains des concepts les plus importants pour la création, la comparaison et l’analyse des réseaux complexes, ainsi que d’intéressantes applications de ceux-ci et différents types de représentations graphiques.

Cet atelier interdisciplinaire s’ancre dans la science émergente des réseaux complexes et leur application aux sciences, aux humanités et aux arts. Les participants et participantes auront l’occasion de se familiariser avec les recherches actuelles dans ce domaine et d’appliquer leurs connaissances à la création et l’analyse de systèmes de réseaux existants.

Les étudiants et étudiantes de tous les cycles, les membres du corps professoral et les artistes travaillant indépendamment sont les bienvenus. Des connaissances de base en programmation et en mathématiques sont nécessaires.

Nombre de places limité pour l’atelier, se il vous plaît RSVP.
Chaque participant et participante doit apporter son propre ordinateur portable.
Frais d’inscription : 20,00 $

Biographie

François-Joseph Lapointe est le directeur du Laboratoire d’écologie moléculaire et évolution de l’Université de Montréal et professeur titulaire au sein du département de Sciences biologiques. Dans ses recherches scientifiques il se penche sur la systématique, la métagénomique et la génétique des populations. Auteur de plus de 100 publications en biologie évolutionniste, il a aussi développé plusieurs algorithmes en biostatistique et en biologie computationnelle. En 2012, M. Lapointe a complété un doctorat en danse à l’Université du Québec à Montréal. Pour sa thèse, intitulée « La choréogénétique ou l’art de faire danser l’ADN », il a produit un algorithme génétique pour une composition de danse en silico et a créé Polymorphosum urbanum, une représentation de danse créée in vitro à partir des séquences génétiques de 30 danseurs et danseuses. Son plus récent projet bioartistique consiste en séquencer son propre biome et celui de sa femme afin de créer des autoportraits métagénomiques.

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