LASER 10.2 – Slowness 2.0

Automne 2021

Du 8 au 12 septembre 2021, LASER Montréal, dont les coresponsables sont Gisèle Trudel [membre co-chercheuse, UQAM] et Nina Czegledy [membre collaboratrice], a participé au Garden Leonardo LASER : [Anti]disciplinary Topographies: Culturing transnational dialogue for creative hybridity.

La présentation « Slowness 2.0 » de Andrée Martin [membre co-chercheuse, UQAM] a été sélectionnée pour faire partie de la série Performing New Infrastructures, qui présente des œuvres dédiées à la création d’expériences et de performances sonores, visuelles et corporelles, entre l’art, la science et la technologie, afin de repenser de nouvelles infrastructures pour la mise en scène de discours critiques et d’expériences ludiques.

« Slowness 2.0 » est une présentation multimodale proposant une expression prismatique de la lenteur dans les arts de la scène – une invitation à s’attarder sur l’expérience. Elle s’inscrit dans la continuité de la presentation des oeuvres K-Kalos, eîdos, skopeîn (2019) et L-Libération (2020), entamée dans le cadre de la 10e édition de LASER Montréal.

Crédits :

  • Andrée Martin (chorégraphe et professeure, Département de danse, UQAM, membre chercheure Hexagram)
  • Armando Menicacci (chercheur indépendant et membre collaborateur Hexagram)
  • Alfonso Santarpia (psychologue d’approche humaniste et professeur, Département de psychologie, Université de Sherbrooke)
  • Bruno Pucella (concepteur sonore et artiste indépendant)
  • Avec la participation des créatrices/interprètes de l’œuvre L-libération : Alice Bourgasser, Élisabeth-Anne Dorléans, Ariane Dubé-Lavigne, Luiza Monteiro e Souza et Angélique Poulin.

    Les LASER Leonardo / ISAST sont un programme de rassemblements internationaux qui rassemblent des artistes, des scientifiques, des humanistes et des technologues pour des présentations informelles, des performances et des conversations avec le grand public. La mission des LASER est d’encourager la contribution à l’environnement culturel d’une région en favorisant le dialogue interdisciplinaire et les opportunités de développement communautaire dans plus de 40 villes à travers le monde. Pour en savoir plus sur les LASER et pour en visiter un près de chez vous, veuillez consulter notre site Web. @lasertalks

    Présenté avec le soutien d’Hexagram, financé par le programme des regroupements stratégiques du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC).

    BIOGRAPHIES

    Artiste et chercheure inter, multi, post et trans disciplinaire, Andrée Martin travaille depuis plus de vingt-cinq ans sur la question plurielle du corps et de ses corporéités. Cofondatrice du Laboratoire Arts Vivants et Interdisciplinarité (LAVI, financé par la Fondation canadienne de l’innovation – FCI), elle dirige actuellement un projet d’envergure sur le lien entre l’immersion, les arts vivants et l’équilibre homéostatique. Elle a créé pendant douze ans un Abécédaire du corps dansant, composé d’une suite d’essais littéraires et scéniques sur le corps dansant, dont quatorze lettres/œuvres ont été présentées dans le monde (Canada, Mexique, Chili, Belgique, Espagne, France, Brésil et Inde). Scénariste et réalisatrice, récipiendaire du Core Funding, Mme Martin a signé Le pouvoir du son (2018), Danser Perreault (2003) et Sans titre rouge (1999). Elle a publié plus de cinquante articles sur la danse et le corps à travers le monde, en plus d’avoir dirigé les ouvrages Abécédaire du corps dansant et Territoires en mouvance. Mme Martin a bénéficié du soutien financier des grands organismes subventionnaires en création et en recherche du Canada (CALQ, CAC, FRQSC, CRSH, FCI).

    Détenteur d’une maîtrise portant sur le rapport entre la musique contemporaine et le son au cinéma, Bruno Pucella possède vingt ans d’expérience en conception sonore et prise de son. En 2020, il remporte l’Iris du meilleur son dans la catégorie documentaire pour le film L’écho d’Istanbul de Giulia Frati dont il a également signé la musique originale. Si le cinéma reste son principal espace de création, il a aussi collaboré avec des créateurs issus des arts de la scène, des arts médiatiques ainsi que de la réalité virtuelle. En parallèle, il a scénarisé et réalisé un documentaire (Gospel According to Vivienne, 2011) ainsi que trois courts-métrages dont le dernier, Davaï, a été présenté dans une douzaine de festivals internationaux.

    Alfonso Santarpia est psychologue-psychothérapeute, professeur adjoint au département de psychologie (cheminement psychologie clinique adulte) à l’Université de Sherbrooke. Ses recherches s’inscrivent dans une approche d’orientation humaniste/existentielle et se développent en quatre axes : Les effets thérapeutiques de la parole (les métaphores du corps du psychothérapeute) sur l’expérience corporelle du client. Les effets thérapeutiques des pratiques artistiques (Musique, Danse, Poésie, Clown thérapie) sur différents types de populations (spectateurs, personnes en deuil, en soins palliatifs). Les effets thérapeutiques et narratifs des pratiques religieuses/spirituelles dans des états de conscience ordinaire ou modifiée (états de transe, élargissement/expansion de la conscience, awe). La présence corporelle, les effets de présence (des psychothérapeutes, patients, médiateurs) dans des contextes de psychothérapie (ou de soin) avec une attention spécifique aux psychothérapies à médiation corporelle.

    Armando Menicacci obtient une maîtrise en musicologie à l’Université de Rome et un doctorat en danse et technologies numériques à l’Université Paris 8, où il a fondé et dirigé le laboratoire Médiadanse entre 1999 à 2009. Entre 2009 et 2014, il est professeur d’art contemporain à l’École Media Art de Chalon-sur-Saône. Il a publié entre autres le livre La Scena Digitale avec Emanuele Quinz ainsi que de nombreux articles en musique, danse, théâtre, robotique, arts plastiques et psychologie. Professeur à l’UQAM entre 2015 et 2019, il est membre collaborateur d’Hexagram et cofondateur du LAVI, laboratoire dédié à la recherche-création interdisciplinaire croisant arts, sciences et santé. Parallèlement, il réalise des créations en arts numériques présentées en Europe, Afrique, Amérique du Nord et du Sud. En 2020 il a cofondé avec Nicolas Berzi SIT Scènes Interactives Technologiques, laboratoire dédié au virage numérique des arts de la scène.

    Crédits de l’image-bannière: Andrée Martin, L-Libération (2020). Avec Alice Bourgasser, Élisabeth-Anne Dorléans, Ariane Dubé-Lavigne (creator-performers) et le LAVI (Laboratoire Arts Vivants et Interdisciplinarité).

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